Une habitante à bout!

6 02 2007

Depuis 3 ans, un entrepôt illégal fait vivre l’enfer à une habitante du quartier La Daby.

L’histoire débute en juin 2005. Une entreprise extérieure au village achète une propriété et y installe un entrepôt de matériaux de piscines, en totale infraction avec les codes d’urbanisme.
Pour les voisins, le cauchemar commence. Dès 6 heures du matin, parfois plus tôt, des camions font leur apparition.

Une affaire édifiante

« Je peux vous dire qu’un 14 tonnes, ça fait beaucoup de bruit » raconte la voisine d’en face, épuisée par de telles nuisances.
Pour mener à bien son activité, le directeur de la société n’a pas hésité à élargir l’entrée de sa maison. L’accès aux camions et autres tracto-pelles s’en trouvant ainsi facilité. Pourtant, le passage emprunté reste privé.
La propriétaire des lieux avait pourtant clairement fait part de son refus quant au droit de passage. A quoi bon ? Les allers-retours incessants se poursuivent et tout cela, à moins de deux mètres d’une habitation.
Une affaire d’autant plus surprenante qu’elle ne date pas d’hier.

Peu de réactions
De nombreuses démarches administratives ont été effectuées par l’occupante des lieux, sans résultats.
Deux plaintes ont été déposées par elle auprès des services de la gendarmerie du Beausset en mai, puis en novembre 2007.
Des constats ont été effectués à la demande de celle-ci par la police municipale. Deux courriers ont été envoyés au maire par cette résidente. Rien…
Seules consolations : la DDE lui a finalement confirmé l’infraction (9 mois après le signalement) et 2 procès verbaux ont été transmis au procureur de la République qui a ouvert une instruction.
Reste qu’à ce jour, aucune action concrète n’a été initiée par les pouvoirs publics.
Des questions restent alors en suspens :
Pourquoi, la mairie ne réagit-elle pas ? Pourquoi celle-ci ne met-elle pas  un terme à l’illégalité de cette situation ?
La tranquillité des administrés et le respect du droit ne sont-ils pas pour elle une priorité ?


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