Gare aux pigeons !

13 01 2007

Hitchcok aurait pu être inspiré au Beausset quand il a écrit « les Oiseaux ». Depuis quelques années, au cœur du village, les pigeons prolifèrent et se comptent par centaines. Inquiétant….

A l’heure où les administrés font le point sur leur qualité de vie, le constat est alarmant, surtout du côté de la place du Général de Gaulle.

N’a-t-elle pas fière allure notre place principale, crépie de fientes de pigeons ?

Petite visite guidée pour les « mal –voyants ».
Virevoltant au-dessus de nos têtes ou perchés aux branches des platanes encerclant la rue, les volatiles nous ont envahis. Les préjudices qu’ils infligent aux habitants, aux commerçants et aux passants sont sans aucune mesure. Des excréments par milliers jonchent les trottoirs devenus impraticables, tapissent les bancs où les personnes âgées n’osent plus s’asseoir, recouvrent les voitures laissées par mégarde sous les platanes surpeuplés.

Tous les commerçants sont au bord de la crise de nerf. Comment attirer une clientèle qui craint de recevoir des projections sur la tête ? Et le fléau n’épargne personne. De la résidence « Le Saint Eloi » à la résidence « Portalis », les habitations et les commerces se battent au quotidien contre cette calamité. En vain. Malgré le recours aux méthodes les plus ingénieuses de calfeutrages, grillages et autres produits répulsifs, les fientes s’entassent dans les recoins, gagnent les interstices, salissent les balcons. Mais le plus angoissant concerne la santé des plus faibles. En effet, le risque épidémique lié à ces souillures n’est pas négligeable car elles véhiculent virus et bactéries. Exposés à des telles conditions, les enfants peuvent même développer des bronchites, de l’asthme ou des allergies.

A tous maux, il y a un remède. Pourtant, au Beausset, c’est le laxisme qui l’emporte. Malgré des lettres de protestation, la municipalité n’a jamais vraiment bougé invoquant la difficulté à résoudre ce problème. Pourtant, certaines villes comme Toulon, Sanary et Saint Cyr ont, elles, réussi à enrayer le phénomène. Curieux?
Les Beaussétans ne sont pas dupes. Même si les camions de nettoyage passent plus fréquemment qu’à l’accoutumée, élections obligent, ils savent qu’il faut agir et agir vite.


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